Protection des herbiers de posidonies
La posidonie est protégée depuis 1988 par arrêté ministériel …
© Illustration de B. Pardo-Servera
La régression des prairies de posidonies
La régression constante des prairies de posidonies devient un problème majeur pour la Méditerranée.
La dégradation de cet écosystème si précieux est due à une conjugaison de plusieurs facteurs :
L’eutrophisation des posidonies :
Les pollutions aux rejets de produits toxiques industriels et urbains altèrent la croissance des herbiers. A eux, viennent s’ajouter les déchets organiques tels que les eaux usées avec herbicides, pesticides, fertilisants (70% des eaux usées domestiques ne sont pas traités en Méditerranée). Ces pollutions entrainent une eutrophisation en augmentant la turbidité des eaux. Ce phénomène freine la pénétration de la lumière indispensable à la croissance des herbiers ou à d’autres endroits des phénomènes d’hypoxie (oxygénation insuffisante).
Les pêches industrielles destructrices :
La pêche comme le chalutage. Un chalut (photo ci-dessus) peut ramener, à lui seul, jusqu’à une tonne de feuilles de posidonie à l’heure. Bien qu’interdit dans les herbiers, cette pratique persiste et se poursuit même dans les zones les plus superficielles.
Les développements côtiers :
Comparé à 2005, il y aura 5000 km de littoraux artificialisés d’ici 2025. Les prairies de posidonies sont présentes entre 0 et 38m de profondeur et sont directement concernées par ces développements côtiers.
La croissance de la posidonie est très lente, un mètre par siècle…
Souvent agressée par les dragues des pêcheurs professionnels qui accrochent des paquets de feuilles et arrachent les rhizomes (racines), elle n’apprécie pas d’avantage les filets des chaluts, ni le bétonnage de certaines parties du littoral.
Parmi les agressions qu’elle subit massivement aujourd’hui, celles des ancrages des bateaux sont devenues un véritable problème. Le mouillage, avec son ancre, arrache jusqu’à 250 feuilles à la fois et son impact joue aussi avec le périmètre d’évitement de la chaîne qui racle sur les fonds. Le seul remède aujourd’hui pour reconstituer ces fonds est la replantation.
Le mouillage de milliers de bateaux de plaisance …
Le périmètre d’évitement de la chaîne racle sur les fonds sur une longueur moyenne de 3 à 4 fois la profondeur des eaux de mouillage. Le nombre d’ancrages par jour et à l’année laissent entrevoir un impact considérable sur cet écosystème pour les années futures. Différentes études démontrent qu’un seul ancrage sur un herbier de posidonie peut arracher jusqu’à 250 feuilles à la fois.
Mouillage de voilier sur des posidonies
Ancrage du mouillage
Ragage de l’ancre et de la chaine
Rhyzhomes arrachés par l’ancre
» Espèces pouvant être présentes dans les herbiers de Posidonies »
Astérina
Flabellina babai
Aliciamirabilis
Astérie rouge
hyppocampus
Grande nacre
Seiche dans un herbier
Poulpe dans un herbier
Labre merle
Crénilabre paon femelle
Crénilabre paon mâle
Corbs couple dans un herbier
Serran écriture
Banc de saupes
Crénilabre à 5 taches
Crénilabre ocellé (orange sous-espèce crénilabre ocellé)
Girelle mâle
Girelle femelle
Girelle paon mâle
Girelle paon femelle
Agir pour la protection des herbiers de Posidonies – La posidonie est protégée depuis 1988 par arrêté ministériel
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voir aussi: http://medtrix.fr et http://www.observatoire-mer.fr
GIS.Posidonie : https://gisposidonie