Les cétacés, les requins ou les tortues sont souvent mis en avant dans les actions de protections des espèces à protéger en Méditerranée. Pourtant, les oiseaux marins et migrateurs qui sont une composante essentielle de l’environnement marin méditerranéen, sont lourdement impactés par les activités humaines.

  • Les palangriers, en plus d’organiser une destruction industrielle de diverses espèces, capturent accidentellement un nombre considérable d’oiseaux de mer. Certaines études de la FAO mettent aujourd’hui en évidence l’impact que ces pêches commerciales occasionnent sur leur population.
  • Les filets des pêcheurs sont une autre menace constante qui pèse sur les oiseaux de mer, et plus particulièrement sur les espèces plongeuses comme les cormorans, les fous de Bassan et les Alcidés. De très nombreux oiseaux se prennent dans leurs mailles en même temps que le poisson qu’ils pêchent, et meurent noyés. En Méditerranée, sont posées chaque nuit plus de 7000 kilomètres de filets dérivants dans lesquels viennent agoniser les cétacés.
  • La disparition des sites favorables aux reproductions, en raison de l’urbanisation ainsi que du tourisme, crée un conflit entre présence humaine et nidification. Chaque printemps, avocettes, sternes , goélands, mouettes viennent sur le littoral pour se reproduire. Certaines espèces nichent à même le sol sur les plages et les îlots.